Vous habitez ou circulez dans la capitale et votre voiture a été emmenée en fourrière ? Vous vous demandez sûrement combien cela va vous coûter pour récupérer votre véhicule. Dans cet article, nous allons détailler les tarifs appliqués par les fourrières à Paris, afin de vous donner une idée claire des frais que vous allez devoir supporter.
Les différents frais liés aux fourrières à Paris
Il existe plusieurs types de frais qui sont facturés lorsqu’un véhicule est pris en charge par une fourrière parisienne. Ces frais varient en fonction du type de véhicule et de la durée de garde du véhicule en fourrière.
Frais d’enlèvement et de garde journalière
Le premier coût à prendre en compte est le frais d’enlèvement de votre véhicule. Il s’agit d’un montant fixe qui est facturé dès que votre voiture est emmenée en fourrière. Ce montant est fixé par arrêté préfectoral et peut varier d’une année sur l’autre.
Ensuite, il faut ajouter le coût de la garde journalière, c’est-à-dire le prix que vous devrez payer pour chaque jour où votre véhicule sera conservé en fourrière. Ce tarif est également fixé par arrêté préfectoral et dépend du type de véhicule (voiture particulière, deux-roues, etc.).
Frais d’expertise et d’éventuelles réparations
Si votre véhicule a été saisi pour des raisons de sécurité (véhicule en mauvais état, pneus lisses, etc.), une expertise technique sera réalisée avant que vous puissiez le récupérer. Le coût de cette expertise est à la charge du propriétaire du véhicule.
De plus, si des réparations sont nécessaires pour rendre votre véhicule conforme aux normes de sécurité, vous devrez également les régler avant de pouvoir récupérer votre voiture.
Exemple de tarifs appliqués par les fourrières parisiennes
Pour vous donner une idée des coûts liés à une mise en fourrière à Paris, voici un exemple de tarifs pour un véhicule particulier :
- Frais d’enlèvement : environ 150 €
- Garde journalière : environ 30 € par jour
- Expertise technique : environ 60 €
Ces tarifs sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction des arrêtés préfectoraux en vigueur. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de la fourrière concernée pour connaître les tarifs exacts appliqués.
Comment éviter les frais de fourrière ?
Pour ne pas avoir à payer ces frais souvent élevés, il convient de respecter les règles de stationnement en vigueur dans Paris et ses alentours.
Respecter les zones de stationnement
Pensez à bien vous garer dans les zones autorisées, en prenant en compte la signalisation et le marquage au sol. Si vous ne respectez pas ces consignes, votre véhicule pourra être emmené en fourrière sans préavis.
Ne pas dépasser la durée maximale de stationnement
Même si vous êtes garé dans une zone autorisée, il arrive que la durée de stationnement soit limitée (par exemple, 2 heures maximum). Dans ce cas, pensez à utiliser un disque de stationnement ou à payer un ticket de stationnement afin de ne pas dépasser cette limite.
Vérifier régulièrement l’état de son véhicule
Enfin, assurez-vous que votre voiture est en bon état. Un véhicule mal entretenu peut causer des problèmes de sécurité et donc être saisi par la fourrière même s’il est stationné correctement.
Récupérer son véhicule en fourrière : quelles démarches ?
Si votre voiture a été mise en fourrière, voici les étapes à suivre pour la récupérer :
- Rendez-vous au commissariat le plus proche du lieu où se trouvait votre voiture pour obtenir une autorisation de restitution.
- Présentez les documents nécessaires pour prouver que vous êtes bien le propriétaire du véhicule (carte grise, assurance, permis de conduire) et payer les frais liés à la mise en fourrière.
- Dirigez-vous vers la fourrière où est conservé votre véhicule, muni de l’autorisation de restitution et des documents prouvant que vous êtes bien le propriétaire.
N’oubliez pas que les frais de fourrière augmentent avec chaque jour de garde. Il est donc dans votre intérêt de récupérer votre voiture au plus vite.
En cas de contestation
Si vous estimez que votre véhicule a été mis en fourrière de façon injustifiée, vous pouvez contester cette décision auprès de la préfecture ou du tribunal administratif compétent.